Le billet

Le dernier rempart

La présidente du tribunal qui a condamné Marine Le Pen, et ses vingt-trois comparses, doit vivre aujourd’hui sous protection policière. Dès la décision, le 31 mars, les chiens ont été lâchés. Sur les smartphones s’est déversé un torrent d’insultes et d’appels au meurtre. Mercredi, un facho de 76 ans a été condamné : il rêvait pour elle de guillotine sur le réseau X d’Elon Musk. Il faut dire que d’emblée, les Ciotti, Retailleau, Mélenchon et autres candidats despotes ont, à l’égal de Trump, ouvert les vannes en pourfendant la condamnation à l’inégibilité. Le chef du gouvernement lui-même y est allé de son “trouble”. Pour eux, Marine Le Pen doit pouvoir concourir à la Présidentielle peu importe qu’elle ait piloté des années durant un système de détournement de fonds publics et, vu qu’elle ne s’amende pas, qu’elle peut récidiver. C’est le “Peuple” qui décide ! Au-dessus du juge garant de la loi pourtant votée par l’Assemblée des représentants du peuple. "Peuple" mythique. Sûrement pas, étant donné l'abstention, la France qui vote : on peut aujourd’hui devenir Président avec 16 à 20 % des voix au premier tour. Pauvre démocratie. Elle garde heureusement le droit et les juges pour remparts. Et mieux vaut des Strauss-Khan, Fillon ou Le Pen hors course qu’un Sarkozy président par la suite multi-comdamné, bracelet élecronique au pied.

Michel Rouger

10/04/2025
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